Depuis des années de mutisme et de travail acharné où seule l’œuvre gravée magnifiait le non-dit, Pierre Martin dit « Egide » dit « Pietro » prend la parole et une tornade de fresques satiriques et poétiques surgissent de nulle part. Pietro démonte, à coups de serpe, les mécanismes de notre société, met en évidence ses contradictions, chevauche avec humour et drôlerie un monde parfois bien singulier.
D’une vision planétaire il nous entraîne soudain dans les tracasseries du quotidien ;
Il peut évoquer la solitude de l’homme perdu dans la foule, être décalé, tenter de définir un « espace-pensée » ?! , s’attrister sur le sort du « surveilleur surmené ».
Il peut montrer du doigt les travers d’une humanité rongée par le stress,… évaluer, scruter le paysage terrestre, se nourrir de compositions structurées par des humanoïdes caoutchouctesques …
Il peut, d’un évènement du quotidien, rebondir et flirter avec une critique acerbe de l’évolution de nos modes de vie. Il peut il peut, avorter de la « vie modernifiante » et bien d’autres dessins miroirs.
A mi-chemin entre la dérision et le constat d’un monde boulimique qui sort de ses rails, Pietro remet les choses à leur place et nous fait entendre le « fou-rire des étoiles »
Notez que :
« L’abus de fromage(s) le soir, nuit gravement au sommeil »
Je dis un, je dis deux, je dis trois, … je me tais… je savoure !
Gérard Durand
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